lundi 19 juillet 2010

Article n°63 :

Elles sont douces, les journées d’été. La journée d’été par excellence commence de fait en milieu de journée ; on se trouve à beurrer les biscottes sur la terrasse, en guettant le soleil qui s’approche du Zénith. La douche fait couler de l’eau fraîche pour espérer repousser la moiteur de la peau pendant quelques temps. Le gazon grille parce qu’il ne bénéficie pas du même écran total que ton épiderme. Le poste de radio diffuse des chansons de dancefloor estival et le poste de télé affiche la nouvelle saison de Secret Story, scandant sans fin de voter 1 pour le candidat analphabète ou de voter 2 pour l’homme à trois sexes. Je suis l’émission de loin, par-dessus mon esquimau au chocolat, et je m’afflige du niveau intellectuel délaissé au profit de situations suggestives et de princesses-bikini frivoles. Je me dis qu’elles, elles ont dû abandonner les esquimaux il y a longtemps, à en juger par le gabarit de leur séant. Elles sont bonnes. Je suis diplômée. Chacune son truc !

3 commentaires:

Thomas G. a dit…

Enfin ! Toi qui disait que tu allais te remettre à écrire ! Je l'attendais avec impatience l'article 63 ^^


Chacune son truc comme tu dis.
C'est plus classe le diplôme je trouve, ça en jette. Surtout quand on sait par où tu as dû passer pour le décrocher !

Et comme tu le dis, "Elles sont bonnes". Pas belles. Grosse différence ! Je ne regarde pas cette émission, mais comme toutes les émissions de la chaîne, les candidates doivent être très connes. Je pèse mes mots.

Et puis la télé-réalité... Télé veut dire "loin" en grec je crois. Lointaine réalité, en effet !

Vivement l'article 64 !
Tu écris si bien :)

J'espère qu'on aura l'occasion de se croiser l'an prochain (WEI, Tutorat, SEI, Soirées, que sais-je...)

Thomas G. a dit…

Ah et puis, même si je te l'ai déjà dit, encore une fois, toutes mes félicitations :)

Profites bien de tes vacances :)

Clemensca a dit…

Je partage en ce jour l'épaisse moiteur de la température qui n'a pas encore atteint ta chambre. Tu lis, les yeux rivés sur cet engin magique nommé PC mes écrits aléatoires et dubitatifs, tu es comme ces intellos qui ont eu leur diplome. D'une beauté dorsale affligeante et l'air nonchalent, tu trônes sur ton lit. Oui Madame, je vous vois ici, et j'en suis heureuse.