mardi 24 mars 2009

Tu vois quand je souris, tu fais pareil =)

Putain, la vie c'est court et en plus après on meurt
Alors arrête un peu de râler, de dire qu'tout ça c'est pour du beurre
Y a bien un sens, ça j'en suis sûre
C'est pas toujours très clair mais qui a dit qu'c'était pas dur ?

samedi 14 mars 2009

The more I live, the more stupid I become.


Y a un truc que jamais, jamais de ma vie je n'aurai le cran d'essayer.

C'est d'éternuer les yeux ouverts. Quand on éternue, il paraît que l'air sort de nos voies aériennes à plus de 300 km/h. Vous imaginez, mes globes oculaires, qui vont s'écraser sur le mur d'en face à une telle vitesse ? Ils seraient irrécupérables. Et moi je serais bien emmerdée. Alors, tant pis pour ce challenge. Ou alors, peut-être en fin de vie, quand je voudrai en mettre plein la vue (!) à mes arrière-petits-enfants. "Bah, dégueu, Mémé c'est quoi là sur ton mur ?"

mercredi 11 mars 2009

What would you ask if you had just one question.


Il y a des soirs comme ça, où vous avez envie de passer de l’autre côté. De fermer les yeux, et de ne jamais vous réveiller. Quand le cœur est effondré de solitude et qu’un air tragique de piano noie vos idées. Quand l’espoir et le jour clair vous semblent si loin derrière, ou si loin devant, qu’ils demeurent inaccessibles. Quand la traversée du désert devient trop éprouvante, que les forces vous quittent et que vos yeux parcourent le vide à la recherche d’une présence. Il n’y a pas d’aide ici. C’est chacun pour sa peau. Et si ta peau te lâche, tant pis pour ta chair et tes viscères.

JF imparfaite exige JH parfait. Ce n’est pourtant pas compliqué.

vendredi 6 mars 2009

Fille perdue, cheveux gras.



Il était de dos, assis la tête penchée sur quelque ouvrage intelligent. Je me suis approchée derrière lui, je l’ai enlacé en enserrant sa poitrine d’un bras. J’ai passé mon autre main dans ses cheveux, pour mieux l’embrasser sur la tempe. Il sentait bon. Il a tressailli, surpris, puis s’est retourné en se dégageant. Son regard était interrogateur.
Ce n’était pas lui.

Ca m’a réveillée en sursaut, cette affaire.
La solitude me fait rêver de choses improbables.
Il faut que j’aille lui parler. Non.
Non non.

lundi 2 mars 2009

The Fear


Je n’aime pas le mois de mars. Il est vide. Le mois de mars, c’est un truc qui dure et qui dure entre le Carnaval et le Poisson d’Avril (fête nationale de la farce de bon goût). C’est un cul entre deux tabourets. Il y fait encore froid, gris et maussade, on se prend des giboulées en pleine poire alors que quelques jours d’éclaircie nous avaient fait espérer le retour du soleil tiède. Mais non, ça servait simplement de bande-annonce.
Mon radiateur fuit, c’est marrant, comme mon nez. Il faudra m’expliquer comment il se fait que cependant, le nez reste perpétuellement bouché, tandis qu’on se ruine en mouchoirs. Mais il y a des avantages tout de même. Outre une tête qui semble peser trois fois son poids habituel, je ne sens plus les émanations nauséabondes de mes canalisations, ni de la vaisselle sale, ni de la friture de mes voisins de palier, ni même de ce que j’ingurgite. Aussi, j’en profite pour me nourrir de trucs infâmes et sans calories, étant donné que je ne peux plus apprécier les bonnes choses. Vous savez, les légumes décongelés, cuits à l’eau, sans sel ni poivre ni sauce. Je les avale en pensant qu’au moins, c’est diététique et que je ne prendrai pas de kilos cette semaine. Hormis les kilos de morve dans les sinus.Et sinon, je voulais vous dire quelque chose d’autre, mais je ne sais plus quoi.