Galien a écrit :
« […] Les poils qui poussent au menton non seulement protègent les joues et le menton, mais encore contribuent à l’esthétique. En effet, le mâle paraît plus majestueux, surtout en avançant en âge, si de toutes parts les poils en question encadrent son visage. Et c’est pour cette raison que la nature a laissés glabres et sans poils, ce qu’on appelle les pommettes et le nez. En effet, le visage ainsi serait dans son ensemble sauvage et bestial, ne convenant nullement à un être policé et vivant en société. Et chez la femme qui a un corps mou, qui garde toujours quelque chose d’enfantin, qui n’a pas de poils, même la pilosité du visage ne devait pas être inesthétique ; et d’ailleurs cet être n’a pas un caractère aussi respectable que le mâle, de sorte qu’il n’a pas besoin non plus d’une apparence respectable. Mais la gent féminine n’avait pas besoin d’une espèce de protection comme défense contre le froid, elle qui vit la plus grande partie de son temps à la maison. Mais il lui fallait une tête chevelue pour la protection et pour l’esthétique, ce dernier caractère étant commun aux hommes et aux femmes. »
Ontogenèse de la Médecine, cours de Monsieur le Professeur J.C. Baste, PCEM1 UFR I & UFR II, éditions Bergeret
« […] Les poils qui poussent au menton non seulement protègent les joues et le menton, mais encore contribuent à l’esthétique. En effet, le mâle paraît plus majestueux, surtout en avançant en âge, si de toutes parts les poils en question encadrent son visage. Et c’est pour cette raison que la nature a laissés glabres et sans poils, ce qu’on appelle les pommettes et le nez. En effet, le visage ainsi serait dans son ensemble sauvage et bestial, ne convenant nullement à un être policé et vivant en société. Et chez la femme qui a un corps mou, qui garde toujours quelque chose d’enfantin, qui n’a pas de poils, même la pilosité du visage ne devait pas être inesthétique ; et d’ailleurs cet être n’a pas un caractère aussi respectable que le mâle, de sorte qu’il n’a pas besoin non plus d’une apparence respectable. Mais la gent féminine n’avait pas besoin d’une espèce de protection comme défense contre le froid, elle qui vit la plus grande partie de son temps à la maison. Mais il lui fallait une tête chevelue pour la protection et pour l’esthétique, ce dernier caractère étant commun aux hommes et aux femmes. »
Ontogenèse de la Médecine, cours de Monsieur le Professeur J.C. Baste, PCEM1 UFR I & UFR II, éditions Bergeret