lundi 2 mars 2009

The Fear


Je n’aime pas le mois de mars. Il est vide. Le mois de mars, c’est un truc qui dure et qui dure entre le Carnaval et le Poisson d’Avril (fête nationale de la farce de bon goût). C’est un cul entre deux tabourets. Il y fait encore froid, gris et maussade, on se prend des giboulées en pleine poire alors que quelques jours d’éclaircie nous avaient fait espérer le retour du soleil tiède. Mais non, ça servait simplement de bande-annonce.
Mon radiateur fuit, c’est marrant, comme mon nez. Il faudra m’expliquer comment il se fait que cependant, le nez reste perpétuellement bouché, tandis qu’on se ruine en mouchoirs. Mais il y a des avantages tout de même. Outre une tête qui semble peser trois fois son poids habituel, je ne sens plus les émanations nauséabondes de mes canalisations, ni de la vaisselle sale, ni de la friture de mes voisins de palier, ni même de ce que j’ingurgite. Aussi, j’en profite pour me nourrir de trucs infâmes et sans calories, étant donné que je ne peux plus apprécier les bonnes choses. Vous savez, les légumes décongelés, cuits à l’eau, sans sel ni poivre ni sauce. Je les avale en pensant qu’au moins, c’est diététique et que je ne prendrai pas de kilos cette semaine. Hormis les kilos de morve dans les sinus.Et sinon, je voulais vous dire quelque chose d’autre, mais je ne sais plus quoi.

1 commentaire:

Unknown a dit…

"Il faudra m’expliquer comment il se fait que cependant, le nez reste perpétuellement bouché, tandis qu’on se ruine en mouchoirs."

Moi aussi... Au moins cinq fois par an...