samedi 11 octobre 2008

Motivation en décrépitude


Vous y croyez fort, à l'indépendance, à la liberté, à l'émancipation. A la majorité que vous aimez fêter, entouré des gens que vous aimez et vice-versa. Au pouvoir que vous donne le droit de vote, le permis de conduire, les clés de votre studio, la carte bleue d'un compte que vous n'alimentez pas encore tout seul. Vous avez hâte. Que la grande vie commence, que l'horizon s'offre à vous sans oeillères à votre champ de vision.

Ca ne se passe pas comme ça. Ou alors, ça peut marcher quelques semaines, qu'est-ce que j'en sais ? Les feuilles de cours se remplissent et s'empilent dans vos classeurs, les blocs-notes s'usent à la pelle, les manuels s'écornent et se plissent, la tête bourdonne. Vous êtes seul comme un grand dans une grande fac d'une grande ville. Vous êtes jeune, très jeune. Et pourtant vous réalisez qu'à un moment, il va falloir mener votre barque par vous-même, et que ça commence maintenant. Qu'un jour il vous faudra gagner votre vie, que pour cela il faudra obtenir un entretien d'embauche, et que vous ne serez employé que si vous avez étudié. Vous pensez qu'un jour il faudra bien faire des choix et ne pas se planter. Mesurons donc les conséquences de chaque geste, la lourde responsabilité pour chaque acte. Grandissons, mais pas trop quand même. Z'avez vu la tronche que ça fait de vieillir ?


Découvrez Elliott Smith!

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Flemme d' evoquer ma pensée sur le sujet . Quoi qu' il en soit, je voulais te faire connaitre un certain musicien :

http://www.myspace.com/andrewbird

Ce sera tout pour aujourd' hui , see ya

Anonyme a dit…

Sophie. Ou comment la vie commence un jour.
Chère indépendance, me voici lestée de tous mes ennuis maintenant que je lis tes lignes. J'envie et en même temps je crainds de venir te rejoindre l'année prochaine. Je comprends peu à peu ce que tu ressens malgré qui me soit bien difficile de le vivre à mon tour. Chère indépendance, je t'admire pour ton courage et ta volonté de continuer, quoi qu'il arrive, à remplir tes blocs Notes et tes feuilles de classeur. J'ai à mon tour compris l'acharnement que tu te forçais à avoir l'année dernière. Je me lève donc tous les matins à 5h30, relisant mes leçons, m'acharnant à mon tour le soir, réecrivant les notes mal orthographiées. Mais bientôt, chère indépendance, bientôt tu viendras choper un cancer en mangeant mes crêpes surgelées, bientôt tu t'enrhumeras de mes blagues casi-nulles [mais encore mieux que celles de Valentin "Qu'il y a-t-il de drôle en Somalie ? Rien. >__< ] Bientôt, je pourrai te serrer dans mes bras, toi, qui aime tant échapper à mes baisers. Et on se mariera, tu auras ta belle moustache faite au crayon, et je porterai ma jolie robe à fleurs.

Chère indépendance, je t'aime.



Caramel Roux.

Anonyme a dit…

:)

Moi jsuis bien a etudier. j aimerais gagner ma vie en apprenant tout le temps. ce serait cool !

Clémence Ma. a dit…

Hé, Truc muche, tu me manques.
Devine qui c'est !

Anonyme a dit…

Profitons de notre jeunesse, la "grande vie" arrivera bien assez vite...